Atlas de l'Anthropocène

Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, urbanisation, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales, sommets internationaux... Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.

Résumé : Une centaine de cartes accompagnées de courts textes pour comprendre l'impact de l'activité humaine sur la planète : changements climatiques, érosion de la biodiversité, évolution démographique, urbanisation, pollution atmosphérique ou encore accidents industriels. ©Electre 2020

 

Quatrième de couverture : « Atlas, dans la mythologie, représente un géant capable de tenir la Terre sur ses épaules sans en être écrasé. Mais quand Gérard Mercator publie en 1538 ce qu'il décide d'appeler un Atlas, le rapport des forces s'est complètement inversé : un "Atlas" est un ensemble de planches, imprimées sur du papier, quelque chose que l'on feuillette et que le cartographe tient dans sa main ; ce n'est plus la Terre que l'on a sur le dos et qui nous écrase, mais la Terre que l'on domine, que l'on possède et que l'on maîtrise totalement. Près de cinq siècles après, voilà que la situation s'inverse à nouveau : paraît un "Atlas" qui permet aux lecteurs de comprendre pourquoi il est tout à fait vain de prétendre dominer, maîtriser, posséder la Terre, et que le seul résultat de cette idée folle, c'est de risquer de se trouver écrasé par Celle que personne ne peut porter sur ses épaules. » Bruno Latour

Dédicace : À Pierre, et Antoine, et à Mia, Nola, et Ezio. Cet Atlas témoigne à la fois de notre inquiétude quant à l’état de la planète sur laquelle ils grandiront, mais aussi de notre confiance dans leur capacité à construire un nouveau monde commun.

Extraits : L’époque est angoissante, mais pas désespérante. L’anthropocène fait ressortir notre immense responsabilité, mais il crée aussi l’opportunité de redéfinir notre rapport à la Terre.

Si le cosmos est né un premier janvier, ............................, le 31 décembre, pendant la soirée du réveillon, vers 20 heures, la lignée humaine se sépare des autres singes, .................................., pendant la toute dernière seconde de l’année, nous comptons les  Lumières, l’industrialisation, les nouvelles vagues de colonisation, les guerres mondiales, la conquête de la Lune. Et avec elles, toutes les modifications qui marquent l'entrée dans l'Anthropocène.

Un ouvrage parfois un peu technique, mais avec des cartes et des graphiques tout à fait parlants même pour des "non scientifiques"; et des articles passionnants. MV