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Compte-rendu de la réunion du mois de novembre
Présents : Blandine, Dominique, Jean-Pierre, Lysiane, Mado, Marion, Monique, et Jean-René à qui nous souhaitons la bienvenue.
L’autrice en lecture commune : SYLVIE GERMAIN
Née à Châteauroux en 1954 d’un père sous-prefet, Sylvie Germain fait des études de philosophie auprès d'Emmanuel Levinas, à l'université Paris-Nanterre. Son mémoire de maîtrise porte sur la notion d’ascèse dans la mystique chrétienne.
Chrétienne, elle a choisi « L’in-tranquillité » du questionnement et « L’in-quiétude » de la pensée. Depuis trente ans, elle construit une œuvre imposante et cohérente, attachée autant à sa liberté de romancière qu’à l’exigence poétique qui la nourrit ; Son œuvre est couronnée de nombreux prix.
Nous avons lu ;
« MAGNUS » très apprécié par notre club. Dense, troublante, cette quête d’identité a la beauté du conte et porte le poids implacable de l’histoire
« les échos du silence » Un livre où se croise littérature et spiritualité ‘Il est des moments innombrables où Dieu se tait. Où le cri de l’homme se heurte au silence, renvoyé par l’implacable écho’ livre très intéressant qui questionne que l’on soit croyant ou pas.
« Le vent reprend ses tours » Récit construit avec talent. Amitié entre un vieil homme et un enfant. Conte initiatique.
« Brèves de solitude » Des passants se croisent dans un square, s’observent. Puis vient le confinement. Ils se trouvent confrontés à eux-mêmes et chacun sent sa vie vaciller.
« Jour de colère » Conte fantastique et féerique.
« La chanson des mal-aimants » On retrouve un thème qui revient dans plusieurs de ses livres :un traumatisme dans l’enfance qui poursuit le personnage dans sa vie d’adulte.
« La puissance des ombres » très dur, c’est son dernier livre.
Les coups de cœur
« Attaquer la terre et le soleil » de MATHIEU BELIZI
L’arrivée des premiers colons en Algérie. Atroce ! les colons, les soldats, les arabes souffrent et meurent victimes de la colonisation décidée par le gouvernement Français pour enrichir les élites restées à Paris.
RAYMOND CHANDLER et DASHIELL HAMMET à lire si vous aimez les polars, Ce sont les fondateurs du genre. Leurs romans sont des classiques.
« Travaux » de Georges Navel Un ouvrier raconte ses différents emploi. Très bien écrit. Préface de Paul Géraldi
« Kerguelen, le voyageur du pays de l’ombre » de Isabelle Autissier biographie romancée.
« Feu » de Maria Pourchet Ecriture et style impressionnant, puissant et percutant. Elle parle comme une mitraillette. Elle décrit bien l’aspect dévorant de la passion.
« Les pilliers de la terre » de Ken Follett Roman historique passionnant, facile à lire, très distrayant.
« Petites boîtes » de YOKO OGAWA Ranger de grandes pertes dans de petites boîtes : c'est la proposition que nous fait cette auteure japonaise dans son nouveau roman, nimbé d'une poésie étrange et merveilleuse.
« Des hommes » de LAURENT MAUVIGNIER
Des hommes est comme un voyage au bout de l'enfer. Laurent Mauvignier raconte, avec une puissance d'écriture rare, les derniers combats des hommes de l'armée française en Algérie. Et le traumatisme est le même pour eux que pour les autres « Feu-de-Bois » sortis de la mitraille de Verdun ou du Chemin des Dames
Prochaine réunion à Chabrillan le 19 OCTOBRE A 18H ; nous aurons lu « L’aveuglement » de José Saramago
N’oubliez pas de confirmer (ou pas) votre participation à la dégustation de la pizza ( Il y aura un dessert surprise offert par les Granoises !!!)
Nos prochains rendez vous : JEUDI 16 NOVEMBRE à 18h chez nos amies granoises
CLUB LECTURE JEUDI 19 OCTOBRE CAFE BIBLIOTHEQUE CHABRILLAN
Tout d’abord bienvenue à ANNIE et J.RENE qui rejoignent notre groupe. Nous étions huit…pour échanger sur… Une lecture commune « L’aveuglement » de José SARAMAGO
Qui était José SARAMAGO ?
Ecrivain et journaliste né le 16 novembre 1922 et mort le 18 juin 2010. Issu d’une famille « paysanne et dans une très grande pauvreté » très jeune il doit arrêter ses études et travailler (dessinateur industriel, salarié chez un éditeur, employé d’assurance…). Il obtiendra un diplôme de serrurier ; parallèlement il va se passionner pour la littérature française ; Il va s’engager avec le parti communiste « par souci d’égalité » « je suis un communiste hormonal » dira t-il, il n’oubliera jamais ses origines et restera fidèle à ses valeurs. Entre comme journaliste dans un quotidien dont il est licencié ; il va commencer à écrire en publiant un premier roman « Terre du vivant » Mais par manque d’assurance et doutant de sa qualité d’écrivain , va s’ensuivre une période de vingt ans pour qu’enfin il s’impose dans le milieu littéraire. Dès lors sa production va devenir foisonnante dans un style expérimental caractérisé par une syntaxe sans ponctuation ni pause, s’autorisant que des virgules et des points.
Censuré par le régime il doit s’exiler en Espagne avec son épouse où il poursuivra son œuvre qui sera récompensée par le prix Nobel de littérature en 1998( unique auteur lusophone à l’avoir reçu). Il dira « que son existence a été un véritable conte de fées »
« L’aveuglement »
Un homme devient soudainement aveugle, début d’une épidémie foudroyante qui se propage à toute vitesse. Seule une femme n’a pas été frappée. Va t‘elle pouvoir intervenir pour sauver ces hordes d’aveugles mis en quarantaine sous la surveillance de l’armée ?
LES THEMES :
Devenir aveugle pour réussir à voir la face cachée et essentielle des choses ?
Perte des principes civilisés des humains luttant pour leur survie,
Les conséquences sur le fonctionnement d’une société…
Nous avons aussi lu du même auteur :
Manuel de peinture et de calligraphie
La lucidité
Tous les noms
Menus souvenirs
Nos Echanges
Notre débat à surtout porté sur le style de l’auteur. Surprenant avec une ponctuation originale, « effort respiratoire » à faire avec des phrases très longues, des dialogues entre croisés dans un même développement « qui parle, où j’en suis ?) des va et vient suivant sa pensée du moment, pas sécurisant !! mais si cette lecture demande un effort elle reste paradoxalement fluide avec un contenu d’une grande profondeur.
Ses romans mélangent fables, mythes fantaisie voire fantastiques (dans « le radeau de pierre » l’Espagne se sépare de l’europe et dérive sur l’atlantique ; épidémie de cécité dans « l’aveuglement » ; « dans les intermittences de la mort » un état dans lequel plus personne ne meurt…etc
Il use de l’allégorie quesaquo?? définition : exprime une pensée abstraite sous une forme imagée ; ou encore : représentation concrète d’une notion abstraite (exemple de V.Hugo : « je vis cette faucheuse ,elle était dans son champ » allégorie de la mort.)
En conclusion ce détour par le Portugal et la littérature lusophone mérite qu’on s’y attarde puisque nous avons décidé de prolonger avec une recherche sur Lydia JORGE pour le club de décembre…
Nous avons aussi des conseils de lecture avec nos coups de cœurs :
KEN FOLLET : » les piliers de la terre, un monde sans fin, une colonne de feu. »série (la fresque de Kings Bridge)
Romans historiques, nous sommes au moyen âge avec cet écrivain gallois. Malgré des » gros volumes » » le style journalistique et documentaire propose une lecture facile.
TIRTIAUX : « le passeur de lumières »
Nous sommes au moyen âge avec un jeune seigneur wallon embarqué avec des chevaliers de l’Ordre des Templiers ,de retour de croisades ; il va se trouver mêlé à leur quête spirituelle et temporelle.
MICHEL JEAN : « Kukum »
Centré sur le destin singulier d’une femme éprise de liberté, sur un ton intimiste, ce roman décrit la fin d’un mode de vie traditionnel d’un peuple nomade d’Amérique du Nord. C’est aussi une très belle histoire d’amour. Les INNUS peuple autochtone, KUKUM veut dire la grand-mère.
MARIE REBOUR : « le bouclier de Marie »
Marie a été violée à l’âge de six ans. Elle est atteinte du phénomène de l’amnésie traumatique. Autobiographie singulière qui relate moins le crime que ses effets. Une importante contribution dans le débat sur l’inceste et le viol.
G.NAVEL : « Travaux »
Au lendemain de la guerre de 1945, il s’agit d’un récit autobiographique inspirée de la condition ouvrière de ce début de siècle et aussi une philosophie de vie. « Une vie acceptée dans tout ce qu’elle signifie de bonheur simple et de félicité »
AURA XYLONEN : « Gabacho »
Au Mexique récit initiatique d’un jeune garçon « des rues » qui va devoir se faire une place dans cette société. Récit émouvant autant qu’hilarant. Surprend par le style d’écriture réaliste et plein d’humour.
Nos prochains rendez vous :
JEUDI 16 NOVEMBRE à 18h chez nos amies granoises
Le choix de lecture : Goliarda SAPIENZA avec trois romans :
L’art de la joie ;Retour à Positano ; L’Université de Rebibbia
Bonnes lectures à toutes et tous…
Compte rendu du club lecture du 22 juin à Chabrillan
Présentes : Aline, Blandine, Danièle, Dominique, Lysiane, Mado, Marion, Monique.
Excusés : Jean-Pierre, Régine.
Le temps était orageux ce jeudi 22 juin. Nous avons décidé de ne pas nous aventurer dans la forêt de Saou comme prévu et de déjeuner dans le parc derrière le café bibliothèque. L’orage est bien tombé mais juste après la fin de notre repas, lorsque nous sommes rentrés dans le café bibliothèque pour notre réunion consacrée à Virginie Dépentes
Virginie Dépentes est née à Nancy en 1969. Elle est écrivaine, réalisatrice, traductrice et parolière. Révélée par son roman « Baise-moi » en 1994 dont elle a ensuite coréalisé l’adaptation cinématographique. Son style est très cru parfois difficile à lire. Elle nous plonge dans le monde de la drogue, de la prostitution, de la déchéance sur fond de musique de rock.
Nous avons lu :
« King-Kong théorie »
Je laisse l’auteure présenter son essai :
Elle aborde son expérience de la prostitution, son traumatisme (viol collectif). Certains y voient un manifeste pour un nouveau féminisme.
« Baise-moi »
Certains sont arrivés au bout d’autres pas : Des scènes de viol insoutenables, un langage direct et violent.
« Vernon Subutex »
Une comédie humaine d’aujourd’hui. Vernon Subutex est disquaire, mais son magasin ferme ,son métier disparaît, la société change et certains sombrent dans la précarité…
Une radioscopie de la société, une saga qui nous entraîne dans un univers marginal, avec des personnages hauts en couleurs, comme dans certains films de Pedro Almodovar .
On s’attache au personnage principal, peut-être moins à certains autres. Le style est précis, drôle. « Un roman dense, nerveux, en forme de vrai faux polar » ( Les Inrockuptibles ).
« Cher connard »
Au tournant des années 2020, dans un contexte COVID et post me too1,2 une correspondance débute entre deux personnes, Rebecca, une actrice en fin de carrière, et Oscar, un écrivain accusé de harcèlement sexuel par Zoé, son ancienne attachée de presse. Le roman est uniquement épistolaire3. Alors que les premiers échanges sont agressifs et que tout semble les opposer4, une amitié nait entre les deux5. Une troisième voix s'impose également, celle de Zoé6. Leurs échanges balaient nombre de questionnements de société contemporains : le féminisme, les addictions, les réseaux sociaux, la résilience, l'amitié7. L'humour, souvent acide, est également très présent
« Les jolies choses »
Prix de Flore 1998
Portrait brutal et mouvementé d'une « femme d'aujourd'hui, garce et martyre, mutante et héroïne3 », Les Jolies choses est une fresque contemporaine dont l'écriture - à la limite de l'oralité - renouvelle le genre romanesque français tant elle se disperse dans « la foule, la solitude, la pureté et l'impureté, le sexe et la tendresse3. »
Porté à l’écran en 2001 avec Marion Cotillard
Les coups de cœur :
Jennifer Lesieur « L’espionne à l’œuvre : Rose Vailland »
Histoire vraie, d’une directrice de musée qui a sauvé des œuvres d’art volés par les nazis.
Françoise Lefevre « Le Petit Prince cannibale »
Femme déchirée, femme déchaînée, la narratrice est un écrivain qui tente de raconter l'histoire de Blanche, une éblouissante cantatrice que la mort ronge vivante. Mais elle est d'abord la mère de Sylvestre, l'enfant autiste qu'elle veut à tout prix faire accéder à la vie et au monde des autres. Or le petit prince cannibale en ce combat dévore les phrases, les mots de la mère écrivain. Dès lors c'est un véritable duo concertant qui s'élève dans les pages du livre entre deux voix, entre deux femmes, l'une, superbement triviale, s'affrontant à tous les interdits et préjugés qui menacent son enfant, l'autre, la romancière, passionnée, dont les espoirs et les désespoirs se mêlent à ceux de Blanche, son héroïne.
Publié en 1990 par Actes Sud, ce texte flamboyant, inclassable, a reçu le prix Goncourt des lycéens.
Philip Roth « Némésis »
Situé dans les environs de Newark, à l'époque où éclate une terrible épidémie de polio, Némésis décrit avec précision le jeu des circonstances sur nos vies. Pendant l'été 1944, Bucky Cantor, un jeune homme de vingt-trois ans, vigoureux, doté d'un grand sens du devoir, anime et dirige un terrain de jeu. Lanceur de javelot, haltérophile, il a honte de ne pas avoir pris part à la guerre aux côtés de ses contemporains en raison de sa mauvaise vue. Tandis que la maladie provoque des ravages parmi les enfants qui jouent sur le terrain, Roth nous fait sentir chaque parcelle d'émotion que peut susciter une telle calamité : peur, panique, colère, perplexité, souffrance et peine.
Prochaine réunion jeudi 21 SEPTEMBRE 2023, 18H Médiathèque de Grâne .
L’auteure choisie en lecture commune est SYLVIE GERMAIN.
Bon été et belles lectures !
Monique & Marion.
Présentes : Aline, Blandine, Dominique, Lysiane, Mado, Marion, Monique.
Excusés : Danièle, Jean-Pierre, Régine.
Nous avons lu pour aujourd’hui la philosophe Vinciane Desprez
Née en 1959 à Bruxelles, psychologue et philosophe des sciences, Vinciane Desprez est professeure à l’université de Liège et à l’université libre de Bruxelles. Très intéressée par l’éthologie mais aussi par les méthodes de travail des éthologues et des chercheurs en général, elle accompagne les chercheurs sur le terrain. Elle innove en pratiquant une philosophie de terrain et en étudiant des sujets délaissés par la philosophie.
Son premier ouvrage publié en 1996 « La danse du Cratérope écaillé »
Naissance d'une théorie éthologique
Dans le désert du Néguev, l'ornithologue Amotz Zahavi étudie les cratéropes écaillés, ou passereaux d'Arabie, des oiseaux qui se regroupent à la tombée de la nuit ou au lever du jour pour danser. Pourquoi le font-ils ? Et que signifie le fait qu'ils s'offrent des cadeaux ? Peut-on penser, comme le propose Zahavi, qu'ils sont intéressés par des questions de prestige ? Pour Vinciane Desprez, philosophe, qui s'est jointe à l'équipe de chercheurs, il y avait là une occasion tout à fait extraordinaire de comprendre comment on observe les animaux mais aussi comment les chercheurs construisent des théories rendant compte de leurs comportements.
Faut-il étudier les animaux en les soumettant à des dispositifs expérimentaux artificiels, ou les suivre sur le terrain et rassembler tous les indices possibles ? Les théories évolutionnistes sont-elles dépendantes du contexte d'observation, de l'environnement ou de l'obligation de " faire science " ?
Ce sont toutes ces questions qui vont permettre à l'autrice de dresser un tableau de l'éthologie et de ce qu'elle nous enseigne sur un monde que nous n'habitons pas seuls, et qu'il nous faut apprendre à mieux partager. Un monde où les oiseaux dansent et s'offrent des cadeaux et où les chercheurs deviennent inventifs à force de les observer ne pourrait-il pas nous aider à remettre en cause le grand partage entre humains et non-humains ?
« Habiter en oiseau » est un essai pointu et exigeant de la philosophe Vinciane Despert qui est un plaisir de lecture car elle rends accessible sa théorie du territoire du merle , Avec minutie et subtilité, elle explore l'enchevêtrement des nombreuses théories élaborées par les scientifiques depuis le début du XXe siècle pour tenter d'élucider cette question simple : pourquoi le merle, comme les autres oiseaux, a-t-il besoin d'un territoire où il peut chanter, s'accoupler, parader, se nourrir ou nidifier ?
Cette démonstration est en parallèle une belle histoire des sciences et de la pensée humaine qui montre comment les scientifiques sont aussi empreints de leur temps dans leur théorie...pour retrouver le plaisir de l'instant d'écouter le discours du merle.
« Les faiseuses d’histoires »
Que font les femmes à la pensée ? Elle étudie la place des femmes professeures à l’ université. Elles ne se sentent pas vraiment à leur place dans une structure faite par les hommes pour les hommes et qu’elles n’ont pas réussi à faire évoluer. Les hommes gardent leurs vieilles habitudes de compétition pour les honneurs pendant que les femmes se taisent, se dévouent. Elle cite Virginia Woolf qui, dans « 3 guinées » , avait pressenti que les femmes ne devraient pas rentrer à l’université dans ces conditions.
Ce livre est très intéressant. Il montre qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire pour arriver à l’égalité entre les femmes et les hommes et que cette égalité nécessite un bouleversement des structures de la société.
« Au bonheur des morts »
Comment donner une place à ceux qui ne sont plus ? Quelle influence les morts continuent-ils d’avoir sur nos vies ? Le sujet est original mais elle dérape sur le spiritisme et les médiums.
Nous avons trouvé ses livres difficiles pour le commun des mortels sans formation philosophique. On y apprend beaucoup de choses mais elle accumule une grande quantité de sources dans lesquelles on se perd, la synthèse qu’elle est sensée en faire n’étant pas toujours évidente. Elle pose plus de questions qu’elle ne donne de réponses. C’est peut-être ça faire de la philosophie ?
Pour aller plus loin et découvrir d’autres regards sur les animaux :
- Lire Baptiste Morizot « Manière d’être vivant »
- Voir « La sagesse de la pieuvre » film de 2020
Prochaine réunion Jeudi 22 juin pique-nique dans la forêt de Saou : lire Virginie Despentes.
On se retrouve à 11H sur l’allée des charmes à Chabrillan pour co-voiturage.
PS: Un petit signe d'amitié et de prompt rétablissement à Jean Pierre de la part des participantes!